ARMINFOCENTER: Крымские татары: «Будущее народа в его собственных руках»

(на французском языке)

Il y a trois ans, fin février 2014,  le Medjlis avec à sa tête Refat Tchubarov, a mené à Simféropol des actions de masse conduisant la Crimée vers une situation de pré-confrontation inter-ethnique qui aurait pu causer de nombreuses victimes. 
 Rentré depuis peu de Kiev, inspiré par les idées du maïdan ukrainien et fort de l'approbation de ses protecteurs du Département d'Etat américain, R. Tchubarov avait décidé de rallumer également en Crimée le feu «de la révolution pour la reconnaissance de la dignité nationale».

Sans prendre en compte  les répercussions possibles de leur démarche hasardeuse, les dirigeants du Medjlis  étaient prêts à sacrifier la vie de leurs compatriotes, la prospérité de leur peuple et même  son avenir – au nom de leurs ambitions politiques avides, du modèle démocratique européen et d'une éphémère prospérité aux confins de civilisation européenne.

Bien heureusement le sage peuple tatar de Crimée a débusqué à temps l'aventurisme de Mustapha Djemilev et Refat Tchubarov et ne les a pas suivis. Il a préféré continuer de batir  son avenir  sur sa terre, paisiblement , au sein de la famille fraternelle des peuples de Russie.

Les six mois suivants le Medjlis a essayé à plusieures reprises de soulever les tatars de Crimée en organisant des actions de rebellion anti-gouvernementales en Crimée. N'ayant pas réussi, les membres du Medjlis et leurs peu nombreux  partisans  ont été obligés de quitter le territoire de la péninsule et se sont convertis dans l'organisations de provocations ouvertes aux niveaux international,  politique,  civil,  culturel et dans des actions de diversion.

Ce sont les dirigeants du Medjlis qui ont provoqué le gouvernement ukrainien en endiguant le canal nord de la Crimée. Ainsi la Crimée s'est retrouvée privée de l'eau du Dniepr et les tatars de Crimée sont restés avec leurs lopins sans récolte. Ce sont les dirigeants du Medjlis qui ont compliqué tout d'abord la situation  de leur peuple puis des autres habitants de la péninsule en organisant un blocus alimentaire et énergétique pour créer une atmosphère de tension, de mécontentement au sein de la population et rallumer des sentiments anti-russes  en Crimée.

Ce sont les responsables du Medjlis qui, sous couvert du héros national Noman Tchelebidjikhan, tentent jusqu'à aujourd'hui de créer aux frontières de la Crimée un groupement militarisé qui leur permettrait d'impliquer les tatars de Crimée dans une guerre civile en Ukraine. Ce sont ces leaders du Medjlis qui, parlant au nom de leur peuple et utilisant ce droit qu'ils ont perdu, provoquent l'opinion internationale pour qu'elle prononce des sanctions contre la Russie.

Aujourd'hui le peuple tatar de Crimée vit dans une Crimée en paix et calme. Aujourd'hui le peuple tatar de Crimée, selon la Constitution de la Fédération de Russie et la Constitution de la République de Crimée est – de jure – une nation à à part entière de la République de Crimée. L'Etat russe a pris des mesures effectives en direction des tatars  de Crimée concernant leur quotidien et leur développement. Nous sommes persuadé d'un bel avenir et l'envisageons sur notre sol.

La diaspora tatare partage ces sentiments. Depuis  que la Crimée a été intégrée au gouvernement  ukrainien la Fédération des Unions culturelles des tatars de Crimée, basée en Turquie, mène le même combat sur le plan international. Unver Sel, Président de cette Fédération, se présente avec le statut d'un dirigeant politique. Il s'est rendu plus d'une fois en Crimée du temps où celle-ci faisait partie de l'Ukraine. Unver Sel a travaillé à nos côtés lorsque la Crimée a décidé de se rattacher à la Russie et il a représenté les voix de la diaspora tatare. Unver Sel continue de travailler pour la Crimée par le biais du Fonds de développement pour la Crimée créé avec la participation d'une partie importante de cette diaspora de Turquie. 

Le Conseil des Affaires du peuple tatar de Crimée et l'organisation «Kyrym birligui» appellent tous les tatars – habitants de Crimée comme de la diaspora – à tirer les bonnes leçons du passé, à ne pas se laisser entraîner dans la provocation des leaders du Medjlis qui ont trahi les intérêts de leur peuple, ne pas suivre des hommes politiques irréfléchis mais d'être aux côtés de son peuple  en respectant sa dignité et en participant aux conditions de son essor.

Président de l'OCKTN et ROO »Kyrym birligui», S Nimetulaev

Qirimbirligi.ru